CCO - notre histoire avec St-François-de-Sales

3 Le 22 avril 1896, à la suite d’une rencontre avec le curé de la paroisse Saint-François-de-Sales, Isidore Champagne, Lady d’Aberdeen se retrouve dans la rivière Gatineau après que les chevaux tirant sa voiture eurent pris peur et se soient précipités à l’eau. Dans le malheureux équipage se trouvaient, outre Lady d’Aberdeen, le capitaine John Sinclair et le cocher. Trois valeureux habitants du village se portent au secours des passagers et les sauvent de la noyade. Il s’agit de Félix Bigras, Charles Carrière et Bénoni Tremblay, Or, il se trouve que Lady Aberdeen (1857-1939) (née Ishbel Maria Marjoribanks) est la femme du gouverneur général du Canada, John Campbell Gordon, marquis d’Aberdeen et de Temair. Reconnaissant, ce dernier offre une nouvelle cloche à l’église, qui s’harmonisera avec les deux autres cloches, acquises celles-là en 1840 et 1853. Nommée Ishbel en l’honneur de la comtesse d’Aberdeen, la cloche fondue à Londres pèse 664 kilogrammes. Il y est gravé 

3         La paroisse Saint-François-de-Sales est créée en 1840. Cependant, une chapelle de bois y a est bâtie dès 1838 et ce n’est qu’en 1887 qu’a été inaugurée l’église de pierre que nous connaissons. Cependant, faute d’argent, l’intérieur de l’église reste inachevé jusqu’en 1903. Les plans et le décor intérieur de l’église ont été dessinés par le chanoine Georges Bouillon, surnommé le prêtre-architecte. En effet, Bouillon élabore, entre autres, les décors intérieurs de la Basilique cathédrale Notre-Dame d’Ottawa, les plans du presbytère Saint-François-de-Sales, ainsi que les plans de l’édifice et du décor de la chapelle du couvent de la rue Rideau (désormais localisée au Musée des beaux-arts du Canada). C’est l’artiste-peintre Toussaint-Xénophon Renaud qui est choisi afin de décorer l’église selon les plans de Bouillon. L’église est alors considérée comme l’une des plus belles de l’archidiocèse d’Ottawa, à laquelle elle est rattachée. Plus tard,

Nous offrons pour Noël deux concerts-bénéfice pour la restauration de l'église Saint-François-de-Sales de Gatineau.  Nous ne sommes pas les seuls à avoir bénéficier de son existence. On y célèbre messes, baptêmes, mariages, funérailles, et autres sacrements catholiques depuis 178 ans, donc depuis son érection à Pointe-Gatineau en 1840. La présidente de notre chœur s’y est d’ailleurs mariée… après 1900. Au fil du XXe siècle, de nombreuses institutions paroissiales importantes ont été rattachées à cette église. Les Scouts, les Jeannettes, les Guides, les Cadets, les Chevaliers de Colomb, le Cercle Lacordaire, le Cercle de Jeanne d’Arc, la Ligue du Sacré-Cœur, le Cercle d’Isabelle, la Société St-Vincent-de-Paul, l’Association catholique de la Jeunesse Ouvrière, le Club-optimiste de Pointe-Gatineau, tous étaient représentés et contribuaient à la vie de ce quartier. Malgré l’évolution la pratique religieuse, l’église Saint-François-de-Sales reste dynamique et très présen